Les Soul Pleureurs

by Les Soul Pleureurs

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1.
(KALASS) On est le 29 mars Et j’ai rendez-vous avec Renow Il est temps que je me refasse Avec l’écrit autour d’un binôme Je me lève à la bourre Juste le temps que je retrace Le cours de ma semaine J’enfile des sapes qui trainent Je pense aux prods et aux thèmes Y’a que ça qui m’agite Comme les bulles Dans les bières Qui sont dans le frigo Deux parts de pizza En guise de dessert Et c’est go ! Dehors, les terrasses se remplissent Je me mets en route Délie ma roue Avant de monter Sur mon vélo Acteur du cycle, de la vie Alors que rien ne tourne rond Je vois des amis, des amis Qui font la force du nombre J’emprunte la voie cyclable Et souhaite une voie plus stable Pour les tronches éméchées Que je croise devant les Recyclables Atmosphère plutôt calme Et beau temps au rendez-vous La rue de Carouge est déjà bondée Et c’est plutôt qu’à l’habitude Les gens consomment Pour sortir de leur lassitude Se sentir moins seuls Avec du capital, on capitule J’atteins la Jonction Et dépasse deux voitures Stressées, trop pressées Et se gueulent dessus La vitre baissée Dans la connerie ces deux-là En sont pas à leur coup d’essai Et moi je me marre Le leur fais savoir en passant près Grâce à mes freins j’observe Tout en déambulant Dans la ville une petite Promenade et Au rendez-vous j’arrive Mais j’ai toujours Pas de thème en vue J’en ai déjà tellement vu Sur le chemin que Dans les jugements Je me suis perdu (RENOW) Une nouvelle journée Qui démarre, projet d’écriture En duo encore la tête Dans mon plumard Un vague souvenir d’apéro Tard hier soir J’ai pas bien récupéré J’ai une de ces barres Mais j’ai un thème à trouver Premier virage direction les escaliers J’aborde ma descente En gérant mes remontées J’ai fait fort la veille Il faut que mon stylo se réveille Trouver une histoire à raconter Et monts et merveilles J’ouvre cette porte Réjoui d’un bon bol d’air pur Une moto devant mon naze Fout les gaz et mon rêve Part en friture Quel chemin vais-je emprunter ? Le thème est pas original Mais vu que je suis à la bourre Je recherche l’itinéraire idéal Vu que tous les chemins mènent au Rhône Y’en a des plus ou moins drôles Des plus ou moins longs Où tu croises plus ou moins de cons Voilà le constat de mon humeur versatile Je commence à cracher mon venin Et mon oeil scintille Le ciel est bleu Malgré quelques nuages à l’horizon À la perspective de l’écriture Autobronzante je n’aurai Pas su dire non Je reprends du poil de la bête Mes pieds s’emballent Me voilà en mode compét’ Avec un tram qui veut partir sans moi J’aurais pu l’attraper, avec le recul J’avais un bon temps Morale quand t’es un mec Qui doit tracer Attache tes lacets avant Heureusement à l‘école J’ai fait du judo à sept ans On m’a appris à tomber J’ai mal aux mains Mais pas aux dents Je vais pouvoir rapper S’il ne m’arrive pas d’autres tuiles Et que mon compère, m’a pas zappé En attendant, j’ai toujours pas Le sujet d’un bout d’scénar’ Je veux pas passer pour le nazebroque Qui a pas l’idée d’un point de départ
2.
Vagabond 03:27
(RENOW) Un voyage intérieur À la recherche de grands espaces Dévoré par la conquête d’idées éparses Je me suis empêché de fuir Traverser les océans Pensant trouver l’équilibre Sur un autre continent Je sais que mon salut Se réglera en interne Comprendre et accepter Des choses qui datent De quand j’étais imberbe L’âge où le coeur Jamais ne calcule, non L’âge où face à la peur On n’a pas de recul L’âge où la vie est Un voyage permanent La mort, une utopie Et les rêves un firmament Je veux garder l’éternité Comme mode de vie J’aurai des regrets Qui n’en a pas ? Et ça me convient Comme mode de vice (REFRAIN) Je suis un vagabond dans l’âme Et j’ai l’âme vagabonde Je revisite mon périple Je redécouvre mon monde À la recherche de la plénitude et du bonheur Patiemment, je sillonne mes routes intérieures (2x) (KALASS) Je suis un vagabond enlacé Qui une fois qu’il se lance Cherche la plénitude, l’aisance Mais bien souvent c’est raté Le bonheur est tenace Le mal habile Dans les menaces Le moral dans le bitume Tout comme mes godasses S’éloigner du dégueulasse Et de l’abstrait Vivre plus simplement Pour faire renaître le concret Voilà le concept des choses Je suis vagabond dans ma prose Comme dans ma tête Interminable est ma quête Je sillonne tous les grands vides À la recherche du plein amour Et je continue ma route Paraît qu’elle vaut le détour Faut pas attendre les occasions Mais se les procurer À toi de forcer ton destin Pour pas finir cloué Au sol, encore tant de choses À faire avant de partir aux cieux Tant d’équations qu’il faut que je résolve Trop de chiffres, peu de lettres Pour te le résumer Je suis un vagabond dans l’âme Que l’on peut pas tuer (REFRAIN) (RENOW) Je veux faire face à la lumière Tourner le dos à mon ombre Ne plus être ébloui Et revenir au sombre Alors j’erre parmi mes quêtes À chaque souvenir, j’enquête Je me perds, j’enquille Et le lendemain j’empeste Je suis un bordélique À la recherche d’osmose Pathétique avec lui-même Nostalgique et morose Je cherche l’avenir Dans les yeux de mes amis Alors qu’il est dans mon coeur Le long de mes routes intérieures Je me reconstruis tandis que L’histoire se défie Je serai à neuf Dans un monde en ruine (REFRAIN)
3.
Ricochets 04:44
(REFRAIN) Un mot en appelle un autre J’ai l’écriture qui fait des ricochets Qui passe du coq à l’âne Qui vaut quelque chose Mais coûte pas cher Je t’amène partout Quand toi tu penses Aller nulle part Entre les idées je saute Comme sur des feuilles de nénuphars (2x) (RENOW) Une petite virée Dans les rues de nos villes Où les vitrines brillent Où les vies triment dur Où l’envie prime Une balade avec de la nostalgie Dans le casque Sur les voies du tram À flirter avec le drame C’est plus de la marche Mais de la course de fond Les yeux rivés Sur la marge de bénéfice Est-ce bénéfique au fond ? Je crois pas… Même si dans l’oeil J’ai pas le compas J’ai le sentiment que le fric Est à la base du fait Qu’on se compare Je vois pas la vie Comme un sport de contact J’aime être proche des gens Et mon amour est compact Même si je signerai Pas le contrat j’connais Trop mes contrastes J’écris encore trop souvent RICOCHETS De ces lignes qu’on trace Je rêve parfois de textes concis De mots circoncis, mais C’est pour un cirque qu’on signe Quand l’écriture nous prend aux tripes Alors je déambule Dans cette réalité Qui chaque jour se dépasse Je rentre, écrire sur du papier La fleur au fusil Je dépose une prose Parfois sans queue ni tête D’autres où le sujet s’impose Mais là, le moment Ne se prête à rien de particulier Mon corps marche tout seul Mon esprit est parti cuver J’ai peut-être besoin de taper Un son avec les potes Je crois bien que je vais passer Aller chez Longshot (KALASS) Ce qui est con c’est quand Tu accumules les fautes conséquentes Tes comptes se plantent à force de t’entourer De bandes d’incompétents Mais je vise pas le profit, C’est plutôt la rime que je peaufine J’ai pas l’attitude dépensive Dans un monde Qui fait que penser fric Ici le bonheur s’effrite Et les rêves partent en fumée La drogue va jusqu’à se humer Et les cerveaux sont consumés Par une lobotomie croissante Manipulé comme les médias Plutôt que réfléchir Eux préfèrent faire Dans l’immédiat Visent le scoop, mais guidé Par le profit, s’agitent à la baguette Pour des bagatelles, c’est ça le profil À suivre ? Non, non plutôt à effacer À oublier au plus vite Avant que je finisse comme un cétacé Décimé dans une mer de connerie La vie je viens vous la dessiner Mais sûrement pas comme lui Car on est tous différent Et c’est ça qui fait notre richesse Arrêtons de se prendre la tête C’est pour s’unir que j’ai écrit ce texte Certes, avec un zeste de tristesse Trop souvent impuissant Et puis, s’en suit l’ivresse, enfin Mon message c’est peut-être pas le bon Mais je mets du coeur à l’ouvrage Vers l’avenir, j’avance à tâtons Je suis soucieux Et méfiant au quotidien Curieux, j’rappe pour ceux Qui malgré eux Prennent la vie comme elle vient Ouais ! Et dans ce cas on est plein Comme de devoir courir après l’argent Sinon, on s’éteint Telle une bougie Qui viendra raviver la flamme ? Indécente, car c’est pas un décès Qui renaît de ses cendres Pour l’instant, on fait que descendre Et les mouettes volent bas Pour reprendre du poil de la bête Dois-je faire mon mea culpa ? (REFRAIN)
4.
(REFRAIN) Quand t’es petit, ce que tu veux Enfin, c’est grandir, voir les choses évoluer Comme ton visage dans le miroir Les souvenirs à jamais gravés dans la mémoire Tu t’imagines plus tard… Quand t’es petit, ce que tu veux Enfin, c’est grandir, voir les choses évoluer Comme ton visage dans le miroir Les souvenirs à jamais gravés dans la mémoire Tu t’imagines plus tard… Toujours le Bic paré Pour quand je me retrouve seul Quand je vois le rêve s’amener Je reste armé avec un bout de feuille Vu que la réalité m’épouvante Et que finir le mois sans thunes Est devenu monnaie courante Il faut que tout rentre dans l’ordre Je m’applique sur le cahier Je viens vous en parler Avant que les pages s’envolent Voyager dans mon esprit sans péages Est devenu nécessaire Même sans plages Sur cette terre Je suis en marge Sans trop y penser Je décris et mets en scène Recueille des pensées riches Sans être dépensier Ma richesse est intérieure Et n’a pas de prix J’écris avant tout pour moi-même Pas pour amuser la galerie Loin de leurs vitrines Je rêve juste d’une vie clean, simple Mais pas d’une villa avec piscine Par tant de clichés on est bassiné VOYAGE À TRAVERS L’ÉCRITURE (KALASS SOLO) On s’invente une vie idéalisée Au lieu de profiter De chaque instant C’est trop compliqué Moi, je voyage Grâce à mes écrits Mais c’est sans ticket Je vais pas jeter l’ancre et m’arrêter La vibe est entraînante Donc j’ai pas très envie de m’arrêter Envie d’aller voir ailleurs, mais Est-ce qu’une vie meilleure il y a ? Tout est relatif et je l’oublie parfois Entre les dilemmes, on est tiraillé Et la vie n’est pas tendre Comme un pneu Pirelli (REFRAIN) Je pose sur un bout d’papier Pour ne pas laisser Le doute planer toute l’année Je viens défendre des causes Et use de ma prose Quand j’en ressens le besoin Je vis au jour le jour Car je sais pas de quoi sera fait demain Tellement d’incertitudes Et si peu de calme De plus en plus de servitude La vie perd le cap J’en perds le regard sur l’avenir Mais battons-nous, ça va venir Même si je suis sceptique Du haut de mon navire Je commande la voile pour pas m’amarrer Mais voyager Et ne pas rester fixé sur ma pensée L’écriture m’aide à traverser Les plus grands courants À me ressaisir face à tout Ce qui me tourmente Entre les tournants, je navigue Le stylo est éprouvant Et pourtant au papier Je reste addict Besoin de m’évader Et non de rester statique De me laisser aller Car à force la routine Me fatigue La musique, ma fenêtre Pour m’évader L’écriture pour me retrouver Quand je suis oppressé et paumé Dans ce système, je peine À trouver ma place Et je guette l’atlas Quand je suis incompris Par ceux qui m’aiment Envie d’aller voir ailleurs, mais Est-ce qu’une vie meilleure, il y a ? Tout est relatif et je l’oublie parfois Entre les dilemmes, on est tiraillé Et la vie n’est pas tendre Comme un pneu Pirelli (REFRAIN) Quand t’es petit, ce que tu veux Enfin, c’est grandir, voir les choses évoluer Comme ton visage dans le miroir Les souvenirs à jamais gravés dans la mémoire Et oublier les morales néfastes de toutes ces histoires Sans fi n, apprendre à mettre de l’eau dans son vin Moi ce que je kiffe, c’est quand le beat bat son plein Et quand je voyage… Grâce à mon écriture….
5.
(RENOW) On se regarde et on se ressemble On se tutoie et on s’assemble On s’écoute et on savoure Les dernières idées du jour On se sent et on se touche Et la vie est sur les bouches Les peaux frissonnent Réveille les coeurs même les moins farouches Une réalité ? On est du bétail affamé C’est « travaille et meurs » Pour les rouages d’une société bancale Oui, c’est les banques qui mènent le bal Et c’est le manque qui crée le mal Les biens sont là pas la morale Notre créativité Une bouffée d’air dans cet enfer Montrer le décor et son envers Garder le sourire malgré Ce qui nous transperce Les vibes chelou qu’on nous transmet Ces regards qui nous inspectent On ne sait jamais s’ils nous respectent (REFRAIN) J’ai rêvé… d’autre chose Et dire qu’on ne peut rien recommencer J’ai rêvé… d’autre chose Mais tout peut évoluer (RENOW) Génération bitume, béton Le gris austère et dire qu’on dit Que les graffs sont embêtants Ça manque de couleurs de vie Ici les mines grises Croisent des têtes graves Dans un rythme entêtant Si la musique peut toucher un coeur Faire frissonner rien qu’un instant Arracher un sourire à rien qu’un seul Ou plein de gens Sentir résonner les vibes Laisser sortir les sentiments Les émotions qui grondent À l’intérieur, là en-dedans (REFRAIN) (KALASS) Tout évolue si vite On commence jeune et innocent Tout va évoluer Mais pas toujours dans le bon sens Des envies démesurées Des doutes et des rancoeurs Besoin de faire sortir L’amour qu’on a dans l’coeur Pas se laisser guider par le virtuel, le faux Pas finir perdu loin de la vertu et confondre Un robot et un être humain L’absurdité devient courante Les mentalités matérialistes Y’a plus rien de naturel Lobotomisé gentiment Plus de place pour les sentiments Les pieds ancrés dans le ciment L’avenir est en dents de scie Plus que l’argent définitivement Et on va pas se mentir Y’a ceux qui courent Ceux qu’en profitent Et arrivent en trottinant La vie, un plat et on est le piment Une sauce, des assortiments Parfois ça prend pas Car chacun la veut plus fine On se complique toujours plus Sinon, ce serait trop facile À l’heure où on effleure nos rêves Que sur écran tactile (REFRAIN)
6.
(KALASS) Les gens se disent tout savoir S’érigent en prodige Mettent la gomme Mais quand on la leur donne Trop peu se corrigent Des adeptes des grands discours Qui peinent à se remettre en question Qui parlent plus qu’ils écoutent Et qui en subissent des pressions Des « Monsieur » incollables Des pipelettes, des je-sais-tout Ma petitesse d’esprit M’en laisse des pensées floues Alors chaque jour J’essaie de grandir Déblatérer des grands dires Que l’eau de mon moulin Puisse enfin servir Trop se compliquent la vie Moi je fais dans la simplicité En quête d’un train de vie calme Pour un départ précipité Pas besoin d’être président Ou député pour l’ouvrir Pas besoin de faire une pub Pour dentifrice pour sourire J’ai pas la science infuse Plutôt dans l’expérimental Contrebandier d’idées Sans être un expert du mental Je tourne comme une hélice Quand mon moulin fait pareil Ne sois pas stupéfait Normal qu’un MC use de la parole (RENOW) J’ai pris source dans les monts qui culminent Me suis baigné dans des lacs Qui cultivent, repris mon cours Frayant mon chemin dans La roche et l’argile Un peu de sagesse dans la sacoche Ma vue s’est élargie Quand des congénères m’ont rejoint C’était l’orgie, j’y ai perdu mon innocence Qui dès lors gît J’ai traversé des terres hostiles Croisé de l’ignorance Et souvent de la violence Quand c’est le cas on se tire J’ai pris les méandres de la vie Comme ils viennent Croisant des arbres, des hêtres Au boulot pour s’offrir Un sapin de Noël J’ai vu des animaux Qu’on n’éduquera jamais Et c’est tant mieux Car j’ai croisé des robots Qu’on n’éteindra jamais Moi, de ruisseau à rivière Ma parole est devenue fleuve Des expériences en cascade Des souvenirs qui m’émeuvent Je ferai pas de vagues Mais j’arrive de bon matin Le cours d’eau tranquille Qui amène de l’eau À ton moulin
7.
Sur le fil 04:37
(RENOW) Quand je suis sur le fil Mon challenge, c’est de tenir l’équilibre Prisonnier, je rêve de m’évader Les quilles libres mais l’humeur funambule Je m’agite tout en restant immobile Je construis mes chutes En leur trouvant un mobile Quand je suis sur le fil Les émotions brisent ma glace Je suis plus fragile Je vois des limites qu’on dépasse Là où quand tout roule Je n’ai pas de frontières gardées Quand je suis sur le fil Je suis le pire des douaniers (KALASS) Sur le fil, comme un funambule céleste Je m’arrête et j’accélère La vie est dure, alors je fais tout Pour qu’elle s’élève Je n’attends pas qu’une lueur s’éveille Ni la fin du monde et Je crois juste en la force du nombre Même si de la vie je suis qu’un élève J’apprends chaque jour de mes erreurs Et de mes faux pas Et quand mon être me guide au chantier Bah, j’apprends sur le tas Au fond des gravats de mon esprit C’est poussiéreux Quand il s’agit de tenir le fil Kalass soit plus sérieux (REFRAIN) Je suis seul J’ai mal Je m’emballe, (quand je suis sur le fil) Je me perds Je me cherche J’ai peur, (quand je suis le fil) Je souris Je pleure Et je vis (quand j’suis sur le fil) J’essaie de tenir l’équilibre entre maux et rires (RENOW) Quand je suis un fil Je finis dans une pelote à démêler mes vies Qui s’emmêlent quand je tricote Quand je fuis ma vie Je cherche à suivre un fil Et quand je tiens le bon bout Il suffit d’un battement de cils Pour que tout bascule Car quand je suis sur le fil Qu’on me frôle ou me bouscule Un coup de vent et je vacille J’entame ma lente chute Tente de retrouver le fil, de haute lutte Des ailes me poussent et je revis (KALASS) Quand je suis hanté par des pensées sombres Souvent je perds le fil Touché dans le vif, je cherche la suite Comme de père à fils, sur le fil au quotidien Pourtant je suis pas à plaindre Les couleurs perdent leur teint Quand je vois en la vie un tableau qui a déteint Dur de tirer son épingle dans un jeu de Monopoly Où tout est beau, comique Où l’égalité n’est qu’une théorie Chaque jour, j’opère et fais naître ma science Je suis un médecin démuni Qui peine à s’armer de patience (REFRAIN) (RENOW) J’ai filé du mauvais coton Travaillé sur mes mauvais côtés Défié les mauvais chevaux Choisis les mauvais à-côtés De fil en aiguille, j’ai tissé la toile Aujourd’hui, prisonnier Paralysé, les yeux Rivés sur les étoiles Y’a des philosophes Des philanthropes Et même parfois, des fils en trop Des files en troupes Et des leaders qui en font trop Y’a ceux qui tirent sur la corde Parce que d’autres tirent les ficelles Moi j’ai coupé le cordon Avec les liens superficiels (KALASS) Borderline ou sur le fil De la folie je fais le pêcheur À tant de reprises j’ai pêché Des soucis et de la pression Marre de vivre Comme un homme pressé Entouré d’addictions Alors j’abuse de ma diction Sur le fil de la raison Entre les hauts, les bas Je fais l’ascenseur Instable au quotidien Quand des pires idées me viennent À l’esprit, je pense au pénitencier Quand c’est fini de danser Et que des pas je perds le fil L’esprit perfide Comme la politique D’asile en Suisse (REFRAIN)
8.
(REFRAIN) "Je crois que je me suis à nouveau oublié Mon labyrinthe m’a ramené Devant mes oubliettes Perdu dans mes couloirs mal éclairés Mes pensées positives Nourries à l’eau et au pain sec Prisonnier de barreaux rouillés Qu’on toucherait à peine Ils s’effondreraient tout net J’arrive toujours à me réveiller Avant de me rendormir Lorsque la routine me guette" J’ai des démons peu démonstratifs Il n’y a que devant ceux que j’aime Que mes monstres arrivent À démontrer leurs dérives À montrer leurs diplômes Même si ma souffrance pèse dix plumes Comparée à celle de dix mômes Qui crèvent de faim sur le bitume J’ai mon histoire quand je la fuis Elle me rattrape J’ai mes déboires quand je les essuie Ils me retâchent J’ai mes espoirs trop souvent Comme mes sourires ils s’effacent Face à l’affront que subissent Mes valeurs qui sont Pourtant tenaces Je suis un doctorant en errance Ma tête voyage Mais mon corps est sans essence Et oublie ses bagages J’ai de la tristesse plein les traits Une trace du temps qui passe Je fais le plein de stress sans arrêt Il serait temps que je me lasse Huit heures dans un job sans costard Huit autres dans le coletard Tout ça pour fuir ce sentiment De code-barres Être un numéro Ah ça un numéro J’en suis un Je remplace des chiffres Par des lettres Et je t’en fais un dessin (REFRAIN)"" Je m’abandonne jamais totalement Je m’adonne à la musique Et m’y perds sereinement Je sais que je me retrouve Toujours au bout du tunnel Pas comme le reste de ma vie Où l’oubli crée des carences réelles Vagabondes pensées M’embaluchonnent dans un long Voyage intérieur Où le débat n’est plus Supérieur ou inférieur Quelle question… Je suis moi-même Le con d’un autre Pareil pour toi d’ailleurs Vouloir exister aux yeux De mes pairs Au point de me perdre De me sentir redevable D’un amour sincère Je ressens du danger Dans la bienveillance De mon prochain Je suis le seul qui Ait le droit au sacrifice De faire le bien Pierre angulaire De mon auto-idolâtrie Là où souvent je me hais Je m’aime jamais autant Que lorsque je m’oublie Comprends-moi bien J’aime les gens et j’aime la vie Je t’offre une part De moi-même Qu’importe ce que j’écris (REFRAIN)""
9.
(KALASS) Les gens se disent tout savoir S’érigent en prodige Mettent la gomme Mais quand on la leur donne Trop peu se corrigent Des adeptes des grands discours Qui peinent à se remettre en question Qui parlent plus qu’ils écoutent Et qui en subissent des pressions Des « Monsieur » incollables Des pipelettes, des je-sais-tout Ma petitesse d’esprit M’en laisse des pensées floues Alors chaque jour J’essaie de grandir Déblatérer des grands dires Puisse enfin servir Pour un départ précipité Ou député pour l’ouvrir Contrebandier d’idées Ne sois pas stupéfait MOULIN À PAROLES (RENOW) J’ai pris source dans les monts qui culminent Me suis baigné dans des lacs Qui cultivent, repris mon cours Frayant mon chemin dans La roche et l’argile Un peu de sagesse dans la sacoche Ma vue s’est élargie Quand des congénères m’ont rejoint C’était l’orgie, j’y ai perdu mon innocence Qui dès lors gît J’ai traversé des terres hostiles Croisé de l’ignorance Et souvent de la violence Quand c’est le cas on se tire J’ai pris les méandres de la vie Comme ils viennent Croisant des arbres, des hêtres Au boulot pour s’offrir Un sapin de Noël J’ai vu des animaux Qu’on n’éduquera jamais Et c’est tant mieux Car j’ai croisé des robots Qu’on n’éteindra jamais Moi, de ruisseau à rivière Ma parole est devenue fleuve Des expériences en cascade Des souvenirs qui m’émeuvent Je ferai pas de vagues Mais j’arrive de bon matin Le cours d’eau tranquille Qui amène de l’eau À ton moulin Que l’eau de mon moulin Trop se compliquent la vie Moi je fais dans la simplicité En quête d’un train de vie calme Pas besoin d’être président Pas besoin de faire une pub Pour dentifrice pour sourire J’ai pas la science infuse Plutôt dans l’expérimental Sans être un expert du mental Je tourne comme une hélice Quand mon moulin fait pareil Normal qu’un MC use de la parole
10.
(REFRAIN) Un mot en appelle un autre J’ai l’écriture qui fait des ricochets Qui passe du coq à l’âne Qui vaut quelque chose Mais coûte pas cher Je t’amène partout Quand toi tu penses Aller nulle part Entre les idées je saute Comme sur des feuilles de nénuphars (2x) (RENOW) Une petite virée Dans les rues de nos villes Où les vitrines brillent Où les vies triment dur Où l’envie prime Une balade avec de la nostalgie Dans le casque Sur les voies du tram À flirter avec le drame C’est plus de la marche Mais de la course de fond Les yeux rivés Sur la marge de bénéfice Est-ce bénéfique au fond ? Je crois pas… Même si dans l’oeil J’ai pas le compas J’ai le sentiment que le fric Est à la base du fait Qu’on se compare Je vois pas la vie Comme un sport de contact J’aime être proche des gens Et mon amour est compact Même si je signerai Pas le contrat j’connais Trop mes contrastes J’écris encore trop souvent RICOCHETS De ces lignes qu’on trace Je rêve parfois de textes concis De mots circoncis, mais C’est pour un cirque qu’on signe Quand l’écriture nous prend aux tripes Alors je déambule Dans cette réalité Qui chaque jour se dépasse Je rentre, écrire sur du papier La fleur au fusil Je dépose une prose Parfois sans queue ni tête D’autres où le sujet s’impose Mais là, le moment Ne se prête à rien de particulier Mon corps marche tout seul Mon esprit est parti cuver J’ai peut-être besoin de taper Un son avec les potes Je crois bien que je vais passer Aller chez Longshot (KALASS) Ce qui est con c’est quand Tu accumules les fautes conséquentes Tes comptes se plantent à force de t’entourer De bandes d’incompétents Mais je vise pas le profit, C’est plutôt la rime que je peaufine J’ai pas l’attitude dépensive Dans un monde Qui fait que penser fric Ici le bonheur s’effrite Et les rêves partent en fumée La drogue va jusqu’à se humer Et les cerveaux sont consumés Par une lobotomie croissante Manipulé comme les médias Plutôt que réfléchir Eux préfèrent faire Dans l’immédiat Visent le scoop, mais guidé Par le profit, s’agitent à la baguette Pour des bagatelles, c’est ça le profil À suivre ? Non, non plutôt à effacer À oublier au plus vite Avant que je finisse comme un cétacé Décimé dans une mer de connerie La vie je viens vous la dessiner Mais sûrement pas comme lui Car on est tous différent Et c’est ça qui fait notre richesse Arrêtons de se prendre la tête C’est pour s’unir que j’ai écrit ce texte Certes, avec un zeste de tristesse Trop souvent impuissant Et puis, s’en suit l’ivresse, enfin Mon message c’est peut-être pas le bon Mais je mets du coeur à l’ouvrage Vers l’avenir, j’avance à tâtons Je suis soucieux Et méfiant au quotidien Curieux, j’rappe pour ceux Qui malgré eux Prennent la vie comme elle vient Ouais ! Et dans ce cas on est plein Comme de devoir courir après l’argent Sinon, on s’éteint Telle une bougie Qui viendra raviver la flamme ? Indécente, car c’est pas un décès Qui renaît de ses cendres Pour l’instant, on fait que descendre Et les mouettes volent bas Pour reprendre du poil de la bête Dois-je faire mon mea culpa ? (REFRAIN)

about

Tous les titres ont été composés, enregistrés et mixés par Patrik Duruz au Longshot Studio exceptés le titre 1 composé par Thew's et le titre 6 mixé par Predium.
Mastering réalisé par Predium au Studio 13pécial.

credits

released January 21, 2016

Graphisme: Atelier Graphique
Produit par Longshot Geneva Music ©2015-2016

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all rights reserved

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Les Soul Pleureurs Geneva, Switzerland

HIPHOP BAND

Album 2020
fanlink.to/lspcfs

Album 2016
lsp.fanlink.to/lesSoulPleureurs

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